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AU PAYS DU CEDRE FRANCOPHONE
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24 février 2006

Samir Kassir: Une révolution inachevée

Samir Kassir, né en 1960 à Beyrouth et assassiné le 2 juin 2005 dans un attentat à la voiture piégée, était un historiensamir_kassir1 et journaliste libanais

Jeunesse


Né d’un père d'origine palestinienne et d'une mère d'origine syrienne, Samir Kassir grandit au Liban. Comme tant d'autres compatriotes, il part pour Paris pour y poursuivre ses études à la Sorbonne d'où il obtient en 1984 deux diplômes en philosophie et philosophie politique. En 1990, il obtient de la même université, un doctorat en histoire moderne, pour rejoindre plus tard le département d'études politiques de l'Université Saint-Joseph de Beyrouth en tant que chargé de cours.

Carrière de journaliste


De retour à Beyrouth, il entame une carrière au sein de plusieurs journaux et périodiques, dont An Nahar, principal quotidien libanais, L'Orient-Le Jour, quotidien beyrouthin francophone, Al Hayat, journal panarabe basé à Londres et Le Monde diplomatique. Il est aussi le rédacteur en chef du mensuel francophone L'Orient-Express, qui introduit une impertinence, une liberté de ton et une modernité inédites dans la presse libanaise. Composé de jeunes journalistes, d'étudiants, de politologues et de vieux routiers de l'imbroglio libanais, L'Orient-Express s'amuse à bousculer l'hypocrisie d'une reconstruction fondée sur l'amnésie. Ce mensuel novateur et impertinent déclenche l'ire de l'establishment libanais comme étranger ainsi que le retrait progressif des régies publicitaires devant la baisse des ventes et cesse de paraître en 1998À partir du milieu des années 1990, Kassir devient particulièrement connu pour son éditorial hebdomadaire dans An Nahar qui paraît chaque vendredi. Il est parmi les premiers à déclarer ouvertement son opposition à l'hégémonie du régime syrien sur le Liban à travers ses éditoriaux et ses débats publics. De plus, à la différence des nationalistes libanais, il lance un grand débat au sujet de la démocratie et de la liberté, non seulement au

Liban, mais également en Syrie et dans le reste du monde arabe. Néanmoins, ses positions ne font pas de lui un nationaliste. Appartenant à une école de pensée internationaliste de gauche, il s'oppose au nationalisme chauvin, aux dictatures et à la répression. Il souhaite un Liban indépendant, libre et souverain qui maintenant la démocratie et la laïcité. Il travaille également pour TV5 et fait quelques apparitions dans l'émission hebdomadaire Kiosque.

Révolution du cèdre


A l'apogée de

la Révolution

du cèdre de 2005, lorsque le sentiment anti-syrien atteint son plus haut niveau, engendrant dans certains cas, des réactions violentes à l'encontre des travailleurs syriens, Kassir se fait le défenseur des droits de ces ouvriers et réitére à maintes reprises que l'opposition à la dictature syrienne ne devait en aucun cas être confondue avec la relation entre les deux peuples. Néanmoins, il est fermement convaincu que le printemps de Beyrouth conduit inéluctablement vers une vague de démocratie à Damas qu balayerait le gouvernement syrien au pouvoir depuis 1970. Toutefois, ses écrits au sujet de la nécessité de rétablir la démocratie en Syrie passent au second plan derrière son souci de débarrasser le Liban de l'emprise syrienne par le démantèlement des services de renseignement qui avaient miné l'établissement de la démocratie dans les deux pays. Il salue par ailleurs le soutien des États-Unis à la démocratie dans le monde arabe, à condition qu'ils renoncent à leur "vieille et simpliste compréhension" de la démocratie arabe. De plus il s'oppose ouvertement à l'administration Bush et critique son soutien inconditionnel à Israël. Toutefois, il ne prend jamais de positions dogmatiques contre l'ingérence étrangère dans les affaires du Liban et celles du monde arabe. Tandis que bon nombre de Libanais expriment leur opposition totale ou partielle à la résolution 1559 du Conseil de sécurité des Nations unies qui exige que

la Syrie

retire ses troupes du Liban et que soient congédiées les milices armées opérant toujours sur le sol libanais, il reste ferme dans son soutien à la résolution qui est conforme, selon lui, aux résolutions précédentes des Nations unies ainsi qu'à celles de

la Ligue arabe et à l'accord de Taef

Sur les questions intérieures, Kassir n'épargne aucun dirigeant. Il trouve ainsi inacceptable que Michel Aoun essaye de monopoliser ce que lui-même percevait comme le résultat d'un processus auquel ont contribué les Libanais dans leur ensemble.

Homme politique


Kassir est membre du Mouvement de la gauche démocratique dont il est un co-fondateur. Ce groupement fondé à Beyrouth en novembre 2004, est selon lui une nécessité et lui et ses co-fondateurs insistent sur le fait que leur expérience n'est pas une prolongation de celle du Parti communiste libanais mais plutôt une initiative nouvelle. Il se rend compte que la gauche au Liban a survécu à deux expériences amères : l'échec au sein du Mouvement national qui s'acheve après 1990 par une marginalisation complète par les Syriens, et la chute de l'Union soviétique qui affecte la gauche dans son ensemble. Il croit cependant, que malgré ces épreuves, le Liban continue à offrir des opportunités favorables à l'action des partis politiques.

Assassinat


Le 2 juin 2005, au volant de sa voiture, parquée devant l'immeuble où il habite à Ashrafieh, quartier résidentiel de Beyrouth, il a à peine fait quelques mètres sur son chemin le menant à son journal, qu'une charge explosive, installée sous son siège, explose et le tue immédiatement.Son assassinat s'inscrit dans la série qui voit la disparition de personnalités politiques libanaises telles que Rafiq Hariri et Georges Haoui. Il porte à 28 le nombre de journalistes victimes jusqu'ici d'attentats depuis la pendaison par les Ottomans, en 1918, de plusieurs journalistes et activistes libanais et syriens ayant œuvré pour l'indépendance de leur pays. Sa mort provoque une profonde indignation et une vaste condamnation au Liban et de part le monde. Tandis que ses amis et partisans, à Beyrouth, Washington et Paris, manifestent, bougies à la main, pour lui rendre hommage, le Conseil de sécurité se réunit, selon une démarche inhabituelle, pour condamner cet assassinat.

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Condamnation de

la Francophonie

Abdou Diouf, Secrétaire général de l’Organisation internationale de

la Francophonie

(OIF), fait part de son émotion et de sa grande tristesse à l’annonce du terrible attentat qui a provoqué la mort, à Beyrouth, du journaliste, écrivain et enseignant Samir Kassir. Abdou Diouf a déclaré : « Je suis profondément choqué par l’assassinat de Samir Kassir. Par cet acte lâche et extrêmement violent,

la Francophonie

perd un ardent défenseur et un ami de la liberté de la presse. Il avait couvert, à plusieurs reprises, les activités de notre organisation et était particulièrement proche des valeurs défendues par

la Francophonie

»
.
Monsieur Abdou Diouf a condamné avec vigueur cet acte de violence inadmissible qui a coûté la vie à un ardent défenseur de l’indépendance de la presse au Liban.

Lire le communiqué de presse :Communiqu__de_presse.pdf

Héritage


À 45 ans, il laisse derrière lui son épouse Giselle et ses deux filles Mayssa et Liana ses camarades et ses amis ont juré de maintenir sa mémoire vivante et de poursuivre le chemin qu'il a emprunté pour instaurer la démocratie, la laïcité et l'égalité sociale au Liban et dans le monde arabe.Il était un exemple parfait du bi-culturalisme libanais, maniant aussi bien la plume en arabe qu'en français, ardent défenseur de la cause palestinienne et d'une véritable démocratieIl est le co-auteur de Itinéraire de Paris à Jérusalem qui est publié en 1992. Il publie La guerre du Liban (1994), L'histoire de Beyrouth (2003) et deux livres en arabe La démocratie syrienne et l'indépendance du Liban (2004) ainsi que Militaire contre qui ? (2004). Il est également l'auteur de Considération sur le malheur arabe et était en train de terminer Beyrouth, le printemps inachevé

Article de Wikipédia, l'encyclopédie libre

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