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AU PAYS DU CEDRE FRANCOPHONE

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29 août 2007

Adieu Beyrouth?

abel

Soutenance_Abel_015

Photos prises après la soutenance de ma thèse à l'USJ

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25 janvier 2007

Plus de trois morts et des centaines de blessés pour le pouvoir

Le prince Philippe au Liban pour rencontrer les casques bleus belges***20/04/07*L'Américain Robert Gates rencontre les dirigeants irakiens à Bagdad *** UN CLIN D'OEIL AUX AMIS DE MOSAÎKA ET A TOUS LES ETUDIANTS DE L'USJ****

Les promesses d'aides au redressement du Liban enregistrées à la conférence de Paris III dépassent 7,6 milliards de dollars, signal d'un fort soutien de la communauté internationale au pays du Cèdre


Tout va se détériorer à la veille de l'annonce de la conférence sur le Liban à Paris. Selon la police, au moins trois personnes ont été tuées et 43 autres blessées par balles lors d'affrontements dans les villes du centre et du nord du Liban, dont deux gardes du corps d'un homme politique proche du gouvernement. Mais des sources estudiantines il y aurait beaucoup plus. Des responsables de la sécurité ont précisé qu'un militant pro-gouvernemental avait été tué, tandis que 23 autres sympathisants du pouvoir et 15 opposants étaient blessés par balles. Dans le port de Tripoli, deuxième ville du pays, une fusillade opposant les deux camps a fait un mort et plusieurs  blessés. La police a recensé une cinquantaine de personnes blessées par balles, pour la plupart dans les villes chrétiennes de Byblos et Halba. Selon elle, les heurts ont fait 133 blessés au total à travers le pays. le pays est actuellement quadrié par des milliers de policiers et de soldats pour tenter de faire lever les barrages et séparer les deux bords, par la négociation ou la charge.

Par ailleurs, le leader de l'opposition le SG chiite Hassane Nasrala a annoncé l'arrêt du mouvement, mais avec la   menace d'une nouvelle escalade pour obtenir la chute du gouvernement.

Alors à qui la faute?
Que puis-je dire de très important pour ce pays que je porte dans mon coeur? Je pense plutôt que les Libanais devrais taire leurs querrelles politiciennes et réligieuses pour voir l'intérêt général. Alors que le monde essaye de faire un geste pour sauver l'espoir, la jeunesse devrait rester unie, car c'est elle qui va payer tous les dégats causés aujourd'hui.

27 juillet 2006

Le Plan d'évacuation des ressortissants étrangers au Liban: Les camerounais oubliés

(Par Guy DONGMO 4eme année Management, Université Saint-joseph de Beyrouth)

Soir_e_Mosaika_Mai_2005__2_Depuis pratiquement 10 jours que le déclenchement des attaques entre le Hezbollah shiite libanais et l'armée israélienne. Ceci suite à la capture par le Hezbollah de 2 soldats israéliens.

Durant ces 10 jours les différentes ambassades et consulats ont organisés des plans d'évacuations de leurs ressortissants au Liban. On a constaté tour a tour les  services des ambassades de France, de Belgique, d'Espagne, de Suisse, d'Allemagne, les consulats de Tunisie, de Maroc, du Nigeria et bien d'autres appeler plusieurs fois pour essayer de rassurer leurs ressortissants et leurs proposer également des solutions faciles pour une éventuelle évacuation. Les étudiants Gabonais ont été alertés par leur ambassade et sont maintenant sous l'attente d'un plan d'évacuation prévu par l'ambassade.

  Et les ressortissants camerounais que deviendront-ils dans un Liban qui chaque jour les combats s'intensifient et se rapproches de plus en plus vers les zones supposées sans risque? Aucun appel de la part du Consul du Cameroun au Liban pour savoir ce que nous sommes devenus depuis les déclanchement des hostilités. On pourrait croire que le Consul n'est même pas au courant de nous! Alors que nous sommes bien enregistrés chez lui. Alors à quoi il sert ce Monsieur le consul honoraire du Cameroun au Liban? Je pense bien que en dehors de sa mission principale qui est celle de faire du business en toute quiétude et qu'il assume pleinement,il devra être au moins capable d'avoir un peu de souci pour les ressortissants du pays dont il est la plus haute instance diplomatique.

  Il est théoriquement impossible de quitter de nos jours le Liban sans l'aide des instances diplomatiques. Alors face à une telle situation on se sent complètement oublié et coincé. Je pense bien que le Consul dans un pays devrait être un ressortissant du pays c'est-à-dire dans notre cas précis un Camerounais. Il devrait être plus inquiet de ses compatriotes. Mais le consul actuel il n'a même pas le temps des camerounais au Liban après 5 jours de guerre tous les étrangers ont déjà obtenu plus ou moins un plan d'évacuation dans les jours à venir! Que deviendront les plus de 300 camerounaises dont la majorité est des filles ou femmes qui font "Femme de ménage" ? En plus, il faut préciser que ici lorsque les familles Libanaises ou occidentales  réussissent à trouver un moyen pour s'enfuir, elle n'hésitent pas à  abandonner les pauvres femmes de ménages à la merci des éventuelles bombes. A ce rythme peut être ils deviendront des boucliers antimissiles. Etant donné que ces femmes de ménages sont rémunérées en monnaie de singe elles ne peuvent rien entreprendre pour quitter le pays des cèdres.

  En attendant et en espérant que le gouvernement via le Ministère des relations extérieures camerounais posera au moins des questions à M le Consul Jean A.ABBOUD pour avoir les nouvelles et l'évolution de son plan pour protéger les ressortissants camerounais au Liban, ou mieux a l'Ambassade du Cameroun en Arabie saoudite. Nous continuons à vivre sous des prières car la route est longue vraiment longue!

    La situation s'aggrave et on ne sait même plus à quel saint se vouer, car, à voir l'allure où vont les choses le Liban ne sera pas dans un avenir proche un long fleuve tranquille.

 

                                                             

15 juillet 2006

C'est bien la guerre au Liban

Envoyé par un ami
L'image « http://www.swissinfo.org/xobix_media/images/keystone/2006/keyimg20060726_6925243_0.jpg » ne peut être affichée, car elle contient des erreurs.

Le bombardement continue sur Beyrouth et le reste du Liban 18 ponts sont touches, on n'arrive pas a faire arriver de l'aide a certaines régions, de plus 7 hôpitaux ont été touches dans le sud....

les parents d'un ami qui vivent pres de SAIDA dans le Sud,  vivent sous leur maison, car ils ne peuvent plus échapper et venir vers Beyrouth, toutes les routes sont coupées... Les routes vers la Syrie aussi.. conséquence: pas d'aéroport au Liban, et blocus maritime et routier, on est coince ici! merci pour tous ceux qui m'invite chez eux.. mais par quel moyen?

En voulant encercler le Hezbolah, Israel nous a encercle aussi... cute non?

l'aide humanitaire c 'est mise en place dans les régions chrétiennes, mais on n'arrive pas a la faire arriver a la région de la banlieue pillée.... Chou ? vous pensiez que j'allais vous envoyer que des mauvaises nouvelles?

Quand même! il est vrai qu'on est cynique et réfugiés, et avons peur, mais il y a ces petites joies! dommage que je n'ai pas pu offrir des BAKLAWA ET petits fours, ce sont de petits gâteaux libanais, très caloriques , que nous offrons ici a chaque belle occasion, l'occasion était belle oui, mais cela aurait été je le pense indécent! voila en bref...

A la montagne le son des bombardements et moins forts, avec les moteurs électriques, on peut voir la télévision et les news, on sait un peu ce qui arrive, et le soir, on peut dormir un peu mieux car le son est moins fort! sauf quand ils frappent le Nord et la Bekaa... les avions passent au dessus de notre tête....

Les touristes, cela va sans dire ont quitte les hôtels... et ont essayer de prendre la fuite par la Syrie: l'aéroport de Beyrouth étant ferme a cause des frappes israéliennes qui l'ont détruit...

J'oublie de vous dire qu'ici les réactions sont mitigées: entre colère contre Israel, peur et désarroi avec la destruction de toutes les grandes routes libanaises, mais aussi colère contre le Hezb, colère non seulement de beaucoup de Chrétiens, mais aussi de beaucoup de musulmans... pour ceux qui ont vécu ici, ils savent de quoi je parle...

1 juin 2006

Journée internationale de la Francophonie 2006

Activités ABUF

Rapport de la journé internationale de la Francophonie 2006

Dans le cadre de la semaine de la Francophonie au Liban, le Bureau Moyen-Orient de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) a organisé, le 21 mars 2006, sous le patronage du Ministère de la Culture et en partenariat avec l’Association des Boursiers de l’AUF (ABUF) et TV5, « La Journée culturelle francophone », qui a été accompagnée d’une série de conférences portant sur « La Francophonie dans le concert de la Communication ».

La Francophonie dans le concert de la communication

Le cycle de conférences organisé par l’AUF, dans le cadre de la Journée Internationale de la Francophonie, a été ouvert officiellement par Mme Maud Stephan, représentante du ministère de la culture, qui a rendu hommage au rôle de l’AUF au Liban. M. Wassim Mansouri, président de l’ABUF , a exposé ensuite les objectifs et les activités de l’Association des Boursiers de l’AUF.


Mme Maud Stephan
Vue générale
M. Wassim Mansouri

M. Michel Bennasar, directeur du Bureau Moyen-orient de l’AUF, a présenté, à son tour, la Charte de la Francophonie, le cadre stratégique décennal défini au Sommet de Ouagadougou et la programmation quadriennale de l’Agence en général et ses activités au Moyen-Orient en particulier.


Conférence
Vue générale
M. Michel Bennasar

Au sujet de la francophonie littéraire, M. Antoine Noujaim, doyen de la faculté des Lettres et des Sciences Humaines à l’université Saint Esprit de Kaslik, a abordé l’identité de la littérature libanaise d’expression française et la charge communicationnelle dont elle s’acquitte, ses particularités, son originalité et sa distinction en rappelant « les racines de la Francophonie littéraire libanaise », son essor et son impact sur la littérature d’expression arabe.

Mme Fadia Kiwan, directrice de l’Institut des Sciences politiques et responsable du DEA « Science politique » soutenu par l’AUF, s’est interrogé sur les enjeux actuels de la francophonie politique, « construction multilatérale originale, action commune sur la base de l’égalité, la complémentarité et la solidarité ».


Mme Fadia Kiwan
Vue générale
M. Antoine Noujaim

M. Antoine Messara, Professeur au DES francophone de journalisme de l’université Libanaise, a mis en évidence le riche patrimoine de professionnalisme, de créativité et d’éthique et la diversité actuelle du paysage médiatique francophone libanais ainsi que sa place au sein de la francophonie médiatique.

M. Jean-jack Cegarra, Responsable du centre de recherches et d’études doctorales de l’École supérieure des Affaires, a donné son point de vue sur la francophonie économique et exposé son développement à l’ère de la mondialisation et ses interventions au Liban.


M. Antoine Messara
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M. Jean-jack Cegarra

S’agissant de la francophonie des inforoutes, M. Pierre Gédéon, doyen de la faculté d’Ingénieurs en Informatique, Multimédias et Télécommunications de l’université des Pères Antonins, a abordé les portails, leur évolution et la contribution francophone pour enrichir la production scientifique sur le cyberespace.

Mme Dina Maoula, enseignante à la filière francophone de Droit de l’université Libanaise et membre du comité exécutif de l’ABUF, a décrit l’adaptation des systèmes règlementaires et juridiques des droits d’auteurs à l’ère numérique en général et particulièrement au Liban tout en explorant la propriété intellectuelle au sein de l’espace francophone.


M. Pierre Gédéon
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Mme Dina Maoula

« Quelle merveille d’entendre parler de façon positive de francophonie à Beyrouth, principalement par des Libanais, alors même qu’en France on en vient à parler de francophobie ! ». Par ces mots, M. Étienne Augé, Professeur à la Faculté de Mass Média de l’université de Balamand a donné le ton de sa communication de clôture en insistant sur le fait que « si nous avons le français en partage, c’est souvent les pays hors de France qui se rappellent le mieux les valeurs d’origine héritées des Lumières, celles que nous prenons en France pour acquises et donc ne pratiquons plus. Il revient donc aux francophones, en toute amitié, de nous rappeler ces valeurs à l’occasion en réveillant la vieille dame française et en lui montrant que sa place n’est pas encore dans un musée et qu’elle aurait peut-être tort de se haïr. »

Journée culturelle

La journée culturelle, organisée principalement par l’Association des Boursiers de l’AUF (ABUF) avec le soutien logistique de l’AUF (Bureau Moyen-Orient et Campus numérique) a commencé à 15h dans le hall du Pôle technologique Berytech. Elle avait pour objectifs d’inviter le public à tisser des liens avec tous les acteurs de la Francophonie au Liban, de connaître et de partager les richesses et les spécificités des pays francophones des boursiers de l’AUF actuellement en formation dans des établissements universitaires au Liban qui illustre bien la diversité culturelle de la Francophonie. Elle a regroupé comme chaque année plusieurs activités culturelles et artistiques :

  • une exposition sur les pays d’origine des boursiers : le Burundi, le Cambodge, le Cameroun, l’Égypte, la France, la Georgie, le Maroc, la Tunisie, et bien sûr le Liban.

  • une projection de documents audiovisuels : films vidéos et diaporamas préparés par les boursiers sur leur pays respectifs.

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    GWODA Adder Abel

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Plusieurs concours

  • Concours du meilleur stand : les nombreux visiteurs ont jugé et noté les stands à l’aide d’une fiche d’évaluation portant sur divers critères : la décoration et les informations sur le pays, les costumes arborés par les boursiers, les projections vidéo, la musique, les chansons et même parfois les danses folkloriques.

C’est le stand du Cambodge qui a remporté le premier prix, le second étant décerné à la Géorgie et le Liban a obtenu un prix spécial récompensant les travaux exposés par une artiste peintreet poète libanaise, Mme Carla Sabbagh, qui a présenté le Liban à travers ses tableaux et poèmes.

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  • Concours « Toi, moi, tout un monde francophone » : il s’adressait à tous les visiteurs qui pouvaient ainsi tester leurs connaissances sur la francophonie en général et les 9 pays concernés par l’exposition en particulier. Les trois premiers lauréats sont : Tony Felfely de l’Université Saint-Joseph, Robert Younes de l’Université Libanaise et Nay Doummar de l’Université Libanaise.

La nouveauté consistait cette année dans le mini-concert de chansons françaises offert par l’association Heartbeat (chaîne de l’espoir) qui a pour mission la prise en charge médicale des enfants atteints de maladies cardiaques. Il a été donné par Aline Lahoud et Sévine Abi-Aad qui ont excellé dans l’interprétation de chansons du répertoire de Jacques Brel, Charles Aznavour, Édith Piaff, Lara Fabian et bien d’autres.

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Concours « Liban – Blog : Parlez de votre vie francophone au Liban »

Ce concours était organisé pour la première fois au Liban par le CNF de Beyrouth avec comme partenaires : Libanvision, TV5, Dell et Inconet Data-Management.

Blog est la contraction de « Web » et « log » (Internet - journal, ou journal en ligne).

Un blog est finalement un média personnel d’informations, mis à jour régulièrement et permettant à tout le monde de commenter les informations publiées. C’est donc un journal personnel, un lieu d’échanges, de débat, une source d’actualité, une liste de liens. Il peut servir à donner son avis et faire entendre sa voix dans le monde. À l’intersection du site personnel, du site d’actualité et du forum, le blog, par sa simplicité d’animation, son aspect communautaire et la qualité de son référencement, offre pour l’internaute un média d’expression très puissant.

L’objectif du concours était de permettre aux participants à travers leur blog d’écrire le journal de leur vie quotidienne francophone au Liban et d’exprimer la manière dont ils vivent cette francophonie à travers des activités culturelles, spectacles, concerts, etc.

Le jury a sélectionné 3 blogs :

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À noter que ces blogs ont vocation sous réserve de mise à jour régulière par leurs auteurs à participer au concours similaire qui sera organisé à Beyrouth lors de la prochaine édition du Salon " Lire en Français et en Musique " en novembre 2005.

Concours du mot d’or

"LE MOT D’OR" est organisé par l’association "Actions pour promouvoir le français des affaires" (APFA).

Il a été créé :

  • en hommage à la richesse d’initiative des professeurs, des élèves et des étudiants pour faire connaître et faire apprécier les mots d’aujourd’hui de l’économie et de la gestion, porteurs d’enthousiasme et de rigueur, source d’efficacité de toute action ;

  • pour accompagner la recherche de l’excellence dans la maîtrise du vocabulaire des affaires par les professionnels dans la langue maternelle de chacun, condition de la création de relations durables, riches de la diversité des cultures ;

  • pour développer une pédagogie du mot nouveau et du savoir entreprendre afin que tout échange et toute entreprise soient fondés sur des langues bien faites et que les mercaticiennes et les mercaticiens puissent être toujours plus à l’écoute attentive des autres.

Le sujet proposé comporte cinq parties :

  • Première partie : chercher des mots nouveaux pour des concepts nouveaux. Le candidat doit proposer, en justifiant ses propositions, un mot, un sigle ou une expression pour désigner en français des concepts nouveaux du domaine des affaires.

  • Deuxième partie : donner un mot ou une expression de la langue des affaires dont la définition est fournie.

  • Troisième partie : remplacer dans un texte des mots étrangers ou relevant du franglais par des équivalents français.

  • Quatrième partie : retrouver l’origine étymologique de deux mots de la langue des affaires. Quatre réponses sont proposées pour chacun de ces mots. Le candidat doit cocher les réponses qui lui semblent bonnes.

  • Cinquième partie : savoir entreprendre en français. Le candidat doit présenter, en une dizaine de lignes, un projet réaliste de création d’entreprise (son propre projet ou un projet qui a été réalisé et auquel il aurait aimé participer).

À Beyrouth, plusieurs étudiants ont participé au concours provenant de diverses institutions membres de l’AUF (Université Libanaise, Université Saint-Esprit de Kaslik, Université Saint Joseph). Le jury composé d’enseignants et de spécialistes (École supérieure des Affaires, Université Saint joseph, Université la Sagesse, Coopération linguistique et éducative de l’Ambassade de France) a ensuite procédé à la correction et au classement des copies.

Le gagnant qui se verra offrir un billet d’avion et un séjour à Paris pour assister en automne à la Journée du français des affaires 2007 sera annoncé après validation par l’APFA du classement proposé par le jury local.

Soirée « Dégustation »

Cette belle et longue journée francophone a été clôturée en fin de soirée par un buffet de mets typiques des pays représentés par les étudiants boursiers autour duquel se sont retrouvés dans une ambiance chaleureuse et festive tous les conférenciers, exposants et invités. Ce fut l’occasion pour beaucoup d’entre eux de découvrir et apprécier de nouveaux plats exotiques préparées par les boursiers ou suivant les recettes traditionnelles fournies par eux. Tous les participants se sont quittés fourbus, mais satisfaits, et se sont d’ores et déjà donnés rendez-vous pour la prochaine journée internationale de la francophonie en mars 2007.

Vue générale

Vue générale

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29 mars 2006

LE BURUNDI AU CŒUR DE LA FRANCOPHONIE A BEYROUTH

image_du_stand_burundaisIncroyable, mais vrai! Une journée de marque pour le Burundi et le monde francophone à Beyrouth, capitale du Liban, dit le pays du cèdre. La journée internationale de la francophonie, organisée par le bureau Moyen-Orient de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), a laissé une trace ineffaçable, dévoilant à un public francophone, largement ignorant de la culture burundaise, un pays aux multiples facettes.

Sous le   haut patronage de SE M. Tarik Mitri, ministre de la culture au Liban, cet évènement fut marqué par diverses activités : burundi_stand

-         conférences-débats portant sur « la francophonie dans le concert de la communication »

-         manifestation culturelle des pays francophones,

-         concours « Toi, moi, tout un monde francophone »,

-         et bien d’autres activités.

Nul n’ignore qu’au cœur de la société de l’information, la francophonie poursuit sa voie en s’appuyant sur l’essor des communications basées sur la fibre optique et les canaux satellitaires. Dans le même temps, la francophonie fait valoir sa volonté d’ériger une société basée sur des principes de respect des identités et de la diversité culturelle et linguistique.

Coté culturel, l’objectif principal de cette journée célébrée le 21/3/2006 au campus numérique francophone de l’AUF, dans le pôle technologique BERYTECH, était d’inviter le public à tisser des liens avec tous les acteurs de la francophonie au Liban. Pour ce faire, les boursiers de l’AUF, actuellement en formation au Liban, ont exposé les richesses de leurs pays d'origine respectifs : Cambodge, Cameroun, Egypte, France, Georgie, Maroc, Tunisie, et bien sûr le  Burundi. Un stand était également consacré à la culture libanaise.

Le Burundi, qui participait pour la 1ère fois à cette manifestation, a démontré ses richesses culturelles, artistiques, économiques et scientifiques. Son stand était richement décoré par le drapeau National et des objets d’art : tambour, tableaux et outils traditionnels, produits locaux comme le café et le thé. Des photos des paysages burundais ont suscité l'admiration de nombreux visiteurs.

Le public fut surpris de découvrir combien l’Afrique des grands lacs renferme une originalité sans égale, notamment dans les domaines de la musique et du cinéma qui animent l’espoir d’une région en voie de renaissance.

L'organisation d'un petit concours permit à un public enthousiaste de découvrir que le Nil prend sa source au Burundi et que l'on surnomme ce beau pays "Burundi, le cœur de l'Afrique". Une raison de plus de dire que le Burundi était vraiment  au cœur de la francophonie à Beyrouth durant cette journée.

A toute cause, à toute fin utile, un grand hommage au consulat burundais au Liban pour avoir grandement contribué à la réalisation de cette exposition.

Que vive la mobilité universitaire pour un meilleur monde francophone !

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Par NAHAYO Fulgence

DEA en Modélisation et Simulation Informatique

UNIVERSITE LIBANAISE

16 mars 2006

Accueil

bachusolympus_photo_0261r_volution_11prix_auffrancophonie2ville_renov_1drapeauolympus_photo_019baalbeckr_volutionwalid_joumblatt_et_abel

Bienvenu sur mon blog consacré au Liban francophone

Journée internationale de la Francophonie 2006

La Francophonie se fête dans le monde le 20 mars 2006. poster_jif_20067 A cette occasion une Semaine Francophone aura lieu dans le monde du 20 au 21 mars 2006. Le français n’est pas une langue qui ne se parle qu’en France. Loin de là ! Parlé par 175 millions de personnes, il a statut de langue officielle, seul ou avec d’autres langues, dans 29 Etats ou gouvernements membres. L’Organisation Internationale de la Francophonie regroupe 53 états et gouvernements sur les cinq continents. Ces Etats sont rassemblés autour du partage de la langue française et de valeurs communes. La Francophonie est au service de la paix, de la solidarité et du développement durable.

Journée Culturelle Agence universitaire de la Francophonie (AUF)/Association des Boursiers de l’AUF (ABUF) au Liban

Patronage : Ministère de la Culture

Lieu : Campus numérique Francophone de Beyrouth (CNF) (Berytech)

Date : mardi 21 mars - à partir de 15h

Organisateur : CNF de Beyrouth, BMO, ABUF

Partenaires : Ciel - IDM - Libanvision - Librairie Le Point - Lily in the box - Nakhal - Sets - TV5 

Programme

Stands d’exposition des différents pays (Burundi, Cambodge, Cameroun, Egypte, France, Géorgie, Liban, Maroc et Tunisie)

Présentation de documents audiovisuels

Concert "Chaîne de l’Espoir"

Concours
-Meilleur stand des pays exposants
-“Toi, moi, tout un monde francophone“
-Liban - Blog : Parlez de votre vie francophone au Liban

Remise des prix des concours new2

Soirée dégustation des plats typiques des pays francophones

Lire le message du SG:Message_de_Monsieur_Abdou_Diouf2.doc

10 mars 2006

Je profite de cette tribune qui m’est offerte à

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abel1Je profite de cette tribune qui m’est offerte à travers ce blog, pour parler d’une action de cœur que je mène avec l’association Village de Secours et d’Espoir (VISE), association que j’ai crée avec quelques étudiants de la région sahélienne du Cameroun et grâce à l’aide d’une communauté religieuse. 

Depuis quelques années, l’Afrique subsaharienne apparaît comme la région du monde la plus touchée par le VIH/SIDA. Selon les estimations de l’ONUSIDA, sur les 13,7 millions d’africains qui sont atteint de la maladie, la plupart mouront au cours des dix prochaines années.  Qui plus est, les réseaux de sécurité sociaux et économiques qui pourraient venir en aide aux orphelins, se sont effondrés.

Ainsi, les mots et les chiffres sont donc impuissants pour exprimer la détresse des enfants devant leurs parents mourant ou morts. Abandonnés à eux-mêmes, n’ayant pas accès aux services et aux systèmes d’assistances, ils vivent au jour le jour dans un dénuement total et sans avenir.

Parce que le SIDA est entrain de détruire tout l’espoir de l’Afrique incarné par cette jeunesse, toute une génération peut être perdue si des mesures urgentes ne sont pas prises. Combattre ce fléau est possible à la seule condition que la riposte soit soutenue par une volonté de grande envergure et à long terme.

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photo_35_1enfants_10kologovisephoto_40_la_jeunesse

  Tant qu’il y aura des hommes !

Dans les yeux d’un enfant au regard sans lueur,

Une main qui s’étend comme un cri vers moi, 

Qu’importe son nom et qu’importe sa couleur 

Qu’il soit d’ici ou de là-bas ! 

Je veux crier pour ceux qui n’ont pas de voix 

Au fond de leur cœur je te voie 

 

Dans les yeux d’une fille que les mains ont sali 

une main qui réclame un espoir qui s’en va, 

Dans la main qui condamne à la mort à l’oublie, 

Qu’elle soit d’ici ou de là-bas !

 

Je veux parler pour ceux qui n’ont pas de voix

Je veux crier pour tout ceux qu’on n’entend pas

 

Tant qu’il y aura des hommes assez fous pour aimer

Tant qu’il y aura des femmes à genoux pour prier 

Tant qu’il y aura des filles le cœur ouvert pour donner 

J’aurais tué mes envies de tout laisser tomber 

Je veux crier pour ceux qui n’ont plus de choix

Je veux prier pour ceux qui n’ont plus le droit

 

Philippes Découroux

 

Déclaration d’association N°00744 / RDA / J06 /BAPP

Siège social BP. 2943 Yaoundé, situé à Nylon-Bastos / Cameroun

Tel: (237) 986 12 37 / 9399448

e-mails : gadder_a@yahoo.fr / villagesecours@yahoo.fr

Cpt banque:

Afriland First Bank (Yaoundé Hotel de ville) n° 00872331501-34 

Credit Lyonnais  Maroua, au bénéfice du Crédit du Sahel / Pour cpte : ASSOC. Village de Secours et d'Espoir, N°: 33 289 1707 31500 O   N° SWIFF : CRLY CM CX - DLA 

Site du VISE

logovise

Village de Secours et d’Espoir

Nos actions

- Scolariser les orphelins (OEV)*

- Rechercher des parrains ou tuteurs pour les orphelins

- Fournir aux tuteurs les ressources nécessaires au démarrage des A.G.R. (activités génératrices des revenus)

- Counselling.

- Assurer la formation aux droits de l’enfant.

- Prise en charge sanitaire des orphelins

- Création des villages d’accueil

* orphelins enfants vulnérables 

Vous pouvez vous aussi vous joindre à cette action. voici mon courriel:gadder_a@yahoo.fr tél.03/424229 (provisoire) ou par la représentante du VISE au Liban 03/859322 

9 mars 2006

Visite au consulat du Cameroun au Liban

Le Cameroun comme bon nombre des Etats d’Afrique n’ont pas d’ambassade au Liban depuis le début de la guerre civile de 1975. Si la situation est redevenue normale, la diplomatie n’a pas encore pris le pas sur le mouvement des populations. Toutefois, des consulats honoraires sont bien implantés et permettent de jouer la liaison diplomatique qui manque à une relation harmonieuse entre les nations.


olympus_photo_0221Le consulat du Cameroun, se trouve dans l’immeuble GEMA du quartier Dbayé, banlieue nord de la capitale libanaise. Il est situé dans une belle bâtisse dont une vue parfaite donne sur la mer. Il n’est pas facile pour un nouvel usagé de se retrouver dans le consulat, car aucune indication n’est donnée pour permettre une localisation aisée du site.

A votre arrivée au 9e étage, vous êtes accueilli par une secrétaire toujours souriante qui vous demande ce qu’elle peut faire pour vous. Bien évidemment elle comprend qu’il s’agit soit d’un visa pour le Cameroun lorsqu’on est un libanais ou simplement un problème de vie consulaire si l’on est un camerounais. Après ce check, le consul est immédiatement à votre disposition.

Son Excellence Monsieur Jean Aboud, homme d’affaire et juriste est le Consul honoraire de la olympus_photo_025république du Cameroun au Liban. La mine toujours allègre, il accueil tous les Camerounais avec le légendaire « Tout va bien ? Tu as besoin de quelque chose ? », expressions généralement utilisées chez les libanais comme civilité, mettant en phare la sollicitude qu’ils sont prêt à apporter. S.E. Monsieur Jean Aboud le vit avec la communauté camerounaise qui se limite à une quarantaine de ressortissant. Il raconte volontiers toutes les actions en faveurs des travailleuses en difficulté. Cela est d’autant vrai qu’il paraît évident qu’il ne lésine pas sur les moyens lorsqu’il faut secourir un camerounais en difficulté. D’ailleurs, pour toutes les manifestations culturelles de la Francophonie, il a toujours été au côté des étudiants pour leur faciliter la tâche.

Les camerounais au Liban se sont organisés en association. Un rapport mensuel des réunions est envoyé au consulat qui joue un rôle de coordination. Actuellement, l’association est entrain de réviser ses statuts.

olympus_photo_0241  olympus_photo_0172  olympus_photo_021

9 mars 2006

Les paradoxes libanais

quartier_pauvre_libanLe Liban ou Loubnan en araméen signifie«la montagne Blanche», c’est-à-dire celui de sa chaîne de montagnes toujours enneigées. C’est ce beau pays indexé par son légendaire cèdre, que m’a souvent raconté par mon père ; grand admirateur des héros de la guerre libanaise. Bizarre ! Vous avez dit bizarre ! Rien de bizarre ! Mon papa est un ancien combattant, mais grand auditeur de RFI. Laissons mon père au Cameroun.

La guerre du Liban a divisé pendant 17 ans la ville de Beyrouth en deux ; Beyrouth Est et Beyrouth Ouest. La ligne verte ou ligne de séparation, ce mur de Berlin de l’Orient chrétien et musulman fut la rue de Damas. La ligne de la haine porte le nom de la capitale de l’ex-occupant. 1 million de Syriens au Liban. 4 millions d’habitants. Il semble que la vie est meilleure chez ceux qu’on occupe disait quelqu’un.  C’est ça le Moyen-Orient !

Mais qui a violé Beyrouth l’ancienne Suisse de l’Orient ? Qui a fait de ce beau pays le terrain vague de la guerre des autres ? Qui veut pour une fois que le dialogue interlibanais est engagé jeter dans la rue les vieux démons de la discorde ? Oui le Liban est une exception, qui se nourri de ses paradoxes.

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Si la guerre a déménagé à la frontière sud, il reste que les stigmates demeurent encore sur les murs les corps et la conscience. Beaucoup a changé ; le centre ville s’est reconstruit une beauté, celle d’un Down Town lift qui fait face aux ruines cicatrisées d’impacts de balles et d’obus. Même la statue de la place des martyres la plus photogéniques au monde, continu de vivre son martyr. Beyrouth est maintenant violée par les boutiques fashion, ses terrasses huppées et ses rues piétonnes comme si le mot piéton avait un sens chez les Libanais ! Souvent il arrive de voir des chauffeurs pour qui les signaux de la route sont facultatifs.voile_sexy

Si l’alcool est « haram » la rue Mono s’est fait la spécialité des Hard Rock Café ou Phalangistes et Amalistes se rencontrent dans une ambiance bon enfant. Mac Donald et Ramadan, Hezbollah et Pepsi-cola riment désormais. Liban, paradis des paradoxes, vous avez dit ! Allez à Hamra Street pour voir ces femmes voilées qui entrent dans ses innombrables boutiques de lingeries fines et de décolletées.

Beyrouth ce n’est pas qu’Achrafieh et Hamra. Allez à Ain al-Mreisse. Partout des affiches, les portraits des martyrs, le visage de la propagande. Vous trouverez même le portrait de l’ayatollah Khomeiny. Le mécène du Hezbollah. Martyr ? Chef politique ? Affiche publicitaire ? Non ! Moi non plus je n’en sais rien ! Là-bas à l’opposé de la mignonne étudiante de Beyrouth qui parcoure les magasins en mini, c’est la jolie voilée qui fait ses achats dans les marchés de rue.

Le Liban des paradoxes ! Hé toi qu’es-ce que tu fais ici ? Tu travail chez qui ? (Au Liban aucun africain ne peu s’installer à son compte – c’est la loi – même si en Afrique tous les Libanais sont la bienvenue et ont tous les droits possibles). Je suis étudiant à l’USJ. Pourquoi le Liban si tu peux te payer des études à l’USJ, pourquoi n’être pas parti en France ? « Nous voulons tous quitter ce putain de pays ! » Ah oui c’est ça le Liban. Alors que le monde entier est intéressé par le Liban les libanais veulent tous partir.

Qui restera ? Que restera t-il ? Quel paradoxe ! Qui vivra verra !

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